Cher(e)s amapien(ne)s,
Ce message est un peu long mais essentiel, car il concerne le renouvellement de vos contrats légumes ! Connaissant l’alchimie particulière que chacun développe avec son panier, nous conclurons cette campagne le 14 février pour faire bonne mesure. Soyez réactifs et précipitez-vous diraient les (al)chimistes… Le contrat se trouve ici en téléchargement.
Bon, rentrons dans le vif du sujet, mais avant toute chose, je vous propose de vous joindre à moi pour souhaiter une très bonne année aux Gamé (nos maraîchers), et à Anne en particulier, qui nous livrent en légumes de qualité toute l’année. Oui, il y a aussi des légumineuses, des céréales, des farines, des journées mémorables à la ferme et une sacré convivialité mais ne chipotons pas. Donc, des légumes de qualité toute l’année, et ce, malgré les intempéries que l’on connaît, 2018 s’annonçant plutôt bien avec deux tempêtes dès la première semaine.
D’ailleurs, c’est face au dérèglement climatique en cours, dont les effets aujourd’hui sont mineurs face à ce qui nous attend dans quelques dizaines d’années (coucou les enfants !), que l’existence des AMAP prend tout son sens, notamment en agriculture biologique. En effet, la phase de pousse, avec des intrants limités, voire inexistants (pesticides), ou essentiellement locaux non chimiques (engrais), nécessitent bien moins d’énergie fossile qu’en agriculture conventionnelle, à production équivalente. A condition, bien sûr, de respecter certaines bonnes pratiques lors des livraisons : La saisonnalité, l’absence de conditionnement, l’optimisation du remplissage de camionnette (un art méconnu que pratique Florian avec constance) et surtout, la priorité aux modes de déplacement doux et/ou collectif par les AMAPiens (Oula !!!). Pour l’ordre de grandeur, le système conventionnel dépense une dizaines de calories fossiles pour produire une calorie végétale. Dommage que nous ne puissions pas métaboliser directement le pétrole.
Par ailleurs, l’AMAP, au-delà d’un système de consommation alternatif dit “en circuit court”, c’est surtout un rapprochement et un engagement fort entre paysans et consommateurs. Engagement contractuel avec un vrai partage des risques (comme des bonnes surprises d’ailleurs, merci pour les patates!) mais aussi contact hebdomadaire avec les paysans qui sèment, buttent, désherbent, arrosent, désherbent, récoltent et livrent le produit de leur sol sans discontinuer, et sans tricher. C’est également un moyen de reconnexion à l’environnement, voire au réel, puisqu’au-delà du travail réalisé par nos amis paysans, le contenu de notre panier est aussi dépendant aux aléas climatiques que celui de nos lointains ancêtres.
Favoriser le lien humain et le lien à la nature n’est pas encore dans l’air du temps, c’est pourquoi adhérer à une AMAP, c’est un engagement militant. Cet engagement n’est pas seulement financier, il est invité à se manifester sous d’autres formes : Participation aux livraisons, aux journées à la ferme, à la vie de l’association (qui veut être référent ou faire partie du conseil ?) ou simple échanges amicaux avec les autres AMAPiens (y compris nos paysans qui sont là chaque semaine). Adhérer à une AMAP, et qui plus est en souscrivant un contrat légumes, c’est s’engager à respecter la « Charte des AMAP ». Bien évidemment, chacun selon ses contraintes (la petite enfance a eu raison des référents légumes des années passées), mais il est important de le garder en tête, afin d’éviter que notre AMAP, par son indéniable succès, se voit dépouillée de ses liens essentiels au profit du seul aspect financier.
D’ailleurs à propos de finances, allons-y : Le panier complet ne bouge pas et reste à 991€, à régler en une, deux ou douze fois. Le demi-panier, c’est pareil, mais à moitié prix. Et le quart de panier, c’est à régler entre amis. Côté collectif, c’est chaud patate comme l’année dernière, avec une offre de 41 paniers pour toute l’AMAP, soit près de 250 kg de légumes par livraison. Si certains recherchent une salle de sport, y a de l’activité le mercredi à la ferme (d’autant plus que nous ne sommes pas la seule AMAP à livrer le mercredi).
Le contrat court sur 46 semaines, du mercredi 25 avril 2018 inclus au mercredi 20 mars inclus, en dehors des mercredi 26 décembre 2018 et 2 janvier 2019 pour lesquels il n’y aura pas de livraison.
Alors comment ça se passe ? Comme je suis bien occupé à me bidonner devant le mot du moment de nos maraîchers, à cuisiner leurs mirifiques paniers et à animer la page Facebook et son équivalent libre, je ne vais pas rester à toutes les livraisons pour recueillir vos chèques et contrats remplis (en deux exemplaires s’il vous plaît). Je déléguerai donc cette tâche à une chemise cartonnée verte à l’entrée du local, qui la remplira avec aisance, j’en suis certain. Vous y trouverez à proximité un certain nombre d’exemplaires de contrats papiers à remplir. Je viendrais bien évidemment prélever dans la chemise et réalimenter les exemplaires de contrats, pour assurer le suivi des paniers réservés et relancer les retardataires, avant d’ouvrir le flot des intermittents sur les rangs pour décrocher un contrat régulier.
Eh oui, nous sommes très nombreux à souhaiter un contrat légumes, sans doute plus que de disponibles. Procédez-donc avec diligence, ou vélo-cargo, je ne suis pas sectaire.
N’hésitez pas à me contacter pour des questions qui se présenteraient, mais hésitez encore moins à parler directement avec Geoffroy (farine), Anne (légumes) et Florian (céréales), car ils sont présents chaque semaine au local !
Au plaisir,
Le référent légumes
PS : Lorsque l’on sait que les cellules de notre corps se renouvellent presque intégralement en une quinzaine d’années, et que ce renouvellement se base essentiellement sur les matières ingérées, est-ce que cela veut dire que les AMAPiens fondateurs sont principalement constitués de matière issue du sol des Gamé ?